Le message

Bien que le virus Covid-19 nous ait séparés ces deux dernières années et qu’il continue à nous causer d’énormes souffrances, nous nous retrouverons cette année et nous nous embrasserons avec le souvenir de ceux qui resteront toujours dans nos cœurs.

Tout au long de notre vie, de nombreuses personnes nous laisseront une profonde impression. Beaucoup d’entre eux resteront avec nous pour toujours, d’autres partiront pour ne jamais revenir, et d’autres encore reviendront au moment où nous en aurons le plus besoin. Maintenant que ces dates approchent, c’est le meilleur moment pour réfléchir à ce qui est vraiment important mais qui, pourtant, ne retient guère notre attention pendant le reste de l’année. 

Mais au-delà des moments de retrouvailles familiales, alors que presque toutes les familles se réunissent autour d’une table chargée de mets délicats, n’oublions pas toutes ces familles qui sont contraintes de se séparer ou de fuir leur foyer pour éviter une mort certaine par la guerre, la pauvreté ou la faim. Ni à ceux qui souffrent de rejet dans leur maison simplement parce qu’ils sont, ressentent, pensent ou aiment comme tout le monde a le droit de le faire ; aux malades qui n’ont plus la force d’accompagner et d’embrasser ceux qu’ils aiment ; à ceux qui se retrouvent sans abri et dont la seule compagnie sera le froid de la nuit ; et à tous ceux qui vivront ces jours-ci dans la solitude, dans l’attente d’une étreinte d’affection et de réconfort, dans l’attente d’entendre un «je t’aime» de la part de leurs proches qui ne se souviennent presque plus d’eux. 

Conformément à la tradition chrétienne, nous célébrons ce soir l’arrivée de l’enfant né pour apporter l’espoir et la lumière à toute l’humanité. Un enfant qui, comme des milliers d’enfants dans le monde, est aussi devenu un réfugié à peine né, fuyant avec sa famille une mort certaine. Dans le judaïsme, il est connu sous les noms de יְהוֹשֻׁעַ, Yehošuaʕ, ou יֵשׁוּעַ, Yešuaʕ ; dans l’islam, sous le nom de عيسى ʿĪsā ou Isa ; et dans le christianisme, sous le nom de Jésus. Quoi qu’il en soit, quelle que soit notre croyance, il nous a laissé le message le plus important de tous, le seul auquel nous devons croire fidèlement : JE T’AIME ET RIEN D’AUTRE NE COMPTE. 

Peut-être nous sommes-nous trop éloignés de la véritable signification de ces jours, de ce qu’ils signifient vraiment. Mais le message est toujours là, il a toujours été là, même si nous l’avons presque complètement oublié. 

Le moment est peut-être venu de repenser à ce qui nous unit vraiment, de le mettre en pratique tous les jours de l’année et pas seulement à ces dates. 

Que le monde retrouve enfin le chemin de la paix, de l’amour et de l’espoir. 

JOYEUSES FÊTES !

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