Pour toutes ces raisons

Comme chaque 25 novembre, vendredi dernier, nous avons à nouveau envahi les rues pour élever nos voix contre ce fléau social qu’est la violence contre les femmes. Chaque jour, des milliers de femmes dans le monde entier subissent cette forme abominable de violence qui, dans de nombreuses occasions, se produit également en présence de leurs enfants et est connue de tout l’environnement social et familial, qui garde un silence complice. Une situation que, maintenant que nous sortons enfin de la pandémie causée par le Covid-19, des millions de femmes subissent plus intensément en devant s’isoler de force de leur agresseur ou, le cas échéant, en dépendant de lui avec plus de force et de contrôle.

Mais qu’est-ce que la violence à l’égard des femmes ? Si nous examinons rapidement la Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes et la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, communément appelée Convention d’Istanbul, nous arrivons à la seule conclusion possible : La violence à l’égard des femmes est une violation des droits de l’homme, un véritable crime de haine, un acte ignoble de terrorisme, un acte abominable de torture et, en bref, un crime contre l’humanité qui a été socialement et culturellement normalisé pendant des siècles. 

Et pourquoi est-ce une violation des droits humains ? Parce qu’elle viole tous les droits humains les plus fondamentaux, de la violence et la discrimination pour le simple fait d’être une femme, à travers des actes qui portent atteinte à son intégrité physique, sexuelle, émotionnelle, psychologique ou économique, mais aussi à travers des menaces directes, la coercition, la limitation de la liberté individuelle et l’exclusion forcée de la vie publique, privée ou sociale. 

Et pourquoi faut-il la considérer comme un véritable crime de haine ? Tout simplement parce que la violence contre les femmes, simplement parce qu’elles sont des femmes et sous toutes ses formes, est une violation absolue des droits humains, tout comme le sont les attaques atroces contre les migrants et les réfugiés, contre les personnes souffrant d’une maladie ou d’un handicap quelconque, contre les sans-abri, contre les personnes ayant une culture, une croyance ou une langue différente, ou contre les personnes membres du collectif LGTBIQ+.  

C’est à ce stade que je voudrais consacrer quelques minutes pour dénoncer la violence contre les femmes trans. Les femmes trans étant des FEMMES, elles sont également victimes de la violence envers les femmes. D’ailleurs, sur le nombre total de meurtres qui touchent la communauté trans, plus de 95% des cas correspondent à des cas de meurtres de femmes trans. Nous ne pouvons en aucun cas oublier que la LGTBIphobie en général et la transphobie en particulier, sont également deux formes de violence masculine qui violent systématiquement les droits de la Communauté LGTBIQ+ en raison de l’orientation et de l’identité sexuelles des victimes. 

Certes, la violence à l’égard des femmes a de multiples variantes. Au-delà de l’abus physique et émotionnel quotidien, les femmes victimes de violence subissent également le harcèlement et la violence sexuelle de leur agresseur, étant forcées d’avoir des relations sexuelles contre leur volonté et avec la plus extrême cruauté. Les chiffres sont aussi alarmants que déchirants : Un tiers des femmes dans le monde ont subi des violences physiques ou sexuelles de la part de leur partenaire ou ex-partenaire ; près de 50 % des femmes mariées ou vivant en concubinage ont déjà eu des rapports sexuels contre leur gré ; plus de 750 millions de femmes, soit près de 10 % de la population mondiale, ont été mariées avant l’âge de 18 ans ; on estime que 200 millions de femmes ont subi des mutilations génitales ; et plus de 70 % des victimes de la traite sont des femmes et des filles, 3 sur 4 à des fins d’exploitation sexuelle. 

Et pourquoi la traite est-elle un acte de torture ? S’il y a un droit de l’homme qui est vraiment absolu, c’est bien le droit de ne pas être torturé ni humilié en aucune circonstance. Dans ce cas, et à tout point de vue, la violence contre les femmes constitue un acte de torture qui porte atteinte à la dignité et aux droits inviolables des femmes qui la subissent ainsi que de leurs enfants qui en sont également victimes.
 
Et pourquoi s’agit-il d’un acte de terrorisme ? Parce que la violence contre les femmes a une composante profonde de domination et d’assujettissement par des actes de violence qui suscitent la TERREUR. Pour cette raison, on peut dire que la violence contre les femmes est une forme de terrorisme. Et le fait est que l’agresseur, à travers la violence physique et psychologique basée sur l’assujettissement par la force et le contrôle absolu de la femme, finit par instiller la peur et la terreur. 

Et pourquoi est-ce un crime contre l’humanité normalisé ? Chaque jour, selon les données des Nations Unies, environ 140 femmes sont tuées par la violence masculine. En faisant un simple calcul mathématique, environ 1 500 000 femmes auraient été assassinées au cours des 30 dernières années pour le simple fait d’être des femmes. 

Malheureusement, tout au long de l’histoire de l’humanité, les femmes ont été les victimes des plus grandes abominations : arrachées de leur ventre, leurs bébés à naître arrachés de leur vagin pour les empêcher d’avoir une descendance ; battues à mort pour être tombées amoureuses d’un homme marié ; forcées à avorter pour sauvegarder l'»honneur» de la famille dans des lieux clandestins au péril de leur vie ; les traiter comme des marchandises à vendre comme esclaves sexuelles ou pour le service domestique en les faisant travailler jusqu’à épuisement ou jusqu’à ce que leur «maître et propriétaire» décide de s’en débarrasser en les vendant, en les donnant ou en leur ôtant la vie ; les abandonner ou mettre fin à leur vie dès leur naissance parce que la simple naissance d’une fille est un problème grave, un signe de mauvais présage ou une malédiction. 

Pour toutes ces raisons, nous pouvons affirmer que les femmes ont toujours été les grandes oubliées face à un machisme historique inébranlable dans son faux privilège. Il est ainsi impossible de compter le nombre de femmes qui ont été assassinées à travers le monde et l’histoire de l’humanité pour le simple fait d’être des femmes. Sans aucun doute, nous sommes confrontés au génocide le plus nombreux et le plus durable de tous et sous nos yeux. 

Nous ne pouvons pas leur permettre de faire des pas en arrière, ni rester impassibles. En ce moment même, des milliers de femmes dans le monde subissent une violation de leurs droits les plus fondamentaux, une forme de terrorisme, un crime haineux et un génocide déguisé. 

Nous devons continuer à œuvrer pour toutes ces femmes qui souhaitent échapper à la peur, à la violence, à la douleur et aux griffes de la mort. Et nous devons le faire en mémoire de toutes les femmes qui n’ont pas pu s’échapper. Tout cela sans oublier les femmes de demain pour qu’elles puissent vivre sans peur, dans un monde sans violence et en liberté ; un monde où les listes de femmes assassinées ne sont qu’un souvenir désagréable du passé ; Un monde où être une femme ne signifie pas vivre sous la menace constante d’être violée, abusée, battue, discriminée ou harcelée pour le simple fait d’être une femme ; et, bien sûr, un monde libéré de ce génocide secret, de cette forme de torture, de ce terrorisme quotidien et de ce crime de haine qu’est la violence contre les femmes, leurs filles et leurs fils. 

Pour toutes les femmes, pour celles qui ne sont plus là, pour celles qui sont encore là et pour celles qui seront là. 

Pour toutes les femmes.

Pas une de moins, pas une de plus.

Per tutti questi motivi

Come ogni 25 novembre, anche venerdì scorso siamo scesi in piazza per alzare la voce contro la piaga sociale della violenza sulle donne. Ogni giorno, migliaia di donne in tutto il mondo subiscono questa abominevole forma di violenza che, in molte occasioni, avviene anche in presenza dei figli ed è conosciuta da tutto l’ambiente sociale e familiare, che mantiene un silenzio complice. Una situazione che, ora che stiamo finalmente uscendo dalla pandemia causata dalla Covid-19, milioni di donne hanno sofferto più intensamente dovendo essere forzatamente isolate dal loro aggressore o, se necessario, dipendere da lui con maggiore forza e controllo.

Ma cos’è la violenza contro le donne? Se diamo una rapida occhiata alla Dichiarazione sull’eliminazione della violenza contro le donne e alla Convenzione del Consiglio d’Europa sulla prevenzione e la lotta alla violenza contro le donne e la violenza domestica, comunemente nota come Convenzione di Istanbul, arriviamo all’unica conclusione possibile: La violenza contro le donne è una violazione dei diritti umani, un vero e proprio crimine d’odio, un vile atto di terrorismo, un abominevole atto di tortura e, in breve, un crimine contro l’umanità che è stato socialmente e culturalmente normalizzato per secoli. 

E perché è una violazione dei diritti umani? Perché viola tutti i più elementari diritti umani, dalla violenza e dalla discriminazione per il solo fatto di essere donna, attraverso atti che ledono la sua integrità fisica, sessuale, emotiva, psicologica o economica, e anche attraverso minacce dirette, coercizione, limitazione della libertà individuale ed esclusione forzata dalla vita pubblica, privata o sociale. 

E perché dovrebbe essere considerato un vero e proprio crimine d’odio? Semplicemente perché la violenza contro le donne, semplicemente perché sono donne e in qualsiasi forma, è una violazione assoluta dei diritti umani, così come lo sono gli attacchi atroci contro i migranti e i rifugiati, contro le persone con qualsiasi tipo di malattia o disabilità, contro i senzatetto, contro le persone che hanno una cultura, un credo o una lingua diversa, o contro le persone che fanno parte del collettivo LGTBIQ+.  

A questo punto vorrei dedicare qualche minuto per denunciare la violenza contro le donne trans. Poiché le donne trans sono DONNE, sono anche vittime di violenza contro le donne. Inoltre, sul totale degli omicidi che colpiscono la comunità trans, oltre il 95% dei casi corrisponde a casi di omicidio di donne trans. Non possiamo assolutamente dimenticare che la LGTBIfobia in generale e la transfobia in particolare sono anche due forme di violenza maschile che violano sistematicamente i diritti della comunità LGTBIQ+ a causa dell’orientamento sessuale e dell’identità delle vittime. 

Certamente, la violenza contro le donne ha molteplici varianti. Oltre ai maltrattamenti fisici ed emotivi quotidiani, le donne vittime di violenza subiscono anche molestie e violenze sessuali da parte del loro aggressore, essendo costrette ad avere rapporti sessuali contro la loro volontà e con la crudeltà più estrema. I dati sono tanto allarmanti quanto strazianti: Un terzo delle donne in tutto il mondo ha subito violenze fisiche o sessuali da parte del partner o dell’ex partner; quasi il 50% delle donne sposate o conviventi ha avuto rapporti sessuali contro la propria volontà; oltre 750 milioni di donne, quasi il 10% della popolazione mondiale, si sono sposate prima dei 18 anni; si stima che circa 200 milioni di donne abbiano subito mutilazioni genitali; oltre il 70% delle vittime della tratta sono donne e ragazze, 3 su 4 a scopo di sfruttamento sessuale. 

E perché la tratta è un atto di tortura? Se c’è un diritto umano veramente assoluto, è quello di essere liberi dalla tortura e dall’umiliazione in qualsiasi circostanza. In questo caso, e da qualsiasi punto di vista, la violenza contro le donne costituisce un atto di tortura che attacca la dignità inviolabile e i diritti delle donne che la subiscono e dei loro figli, anch’essi vittime.
 
E perché è un atto di terrorismo? Perché la violenza contro le donne ha una profonda componente di dominio e sottomissione attraverso atti di violenza che instillano TERRORE. Per questo motivo, si può dire che la violenza contro le donne è una forma di terrorismo. Il fatto è che il maltrattante, attraverso la violenza fisica e psicologica basata sulla sottomissione con la forza e sul controllo assoluto della donna, finisce per instillare paura e terrore. 

E perché è un crimine normalizzato contro l’umanità? Ogni giorno, secondo i dati delle Nazioni Unite, circa 140 donne vengono uccise dalla violenza maschile. Facendo un semplice calcolo matematico, negli ultimi 30 anni sarebbero state uccise circa 1.500.000 donne per il solo fatto di essere donne. 

Purtroppo, nel corso della storia umana, le donne sono state vittime dei più grandi abomini: strappate dal loro grembo, i loro bambini non ancora nati strappati dalle loro vagine per impedire loro di avere una prole; picchiate a morte per essersi innamorate di un uomo sposato; costrette ad abortire per salvaguardare l'»onore» della famiglia in luoghi clandestini con grande rischio per la loro vita; trattate come merce da vendere come schiave sessuali o per il servizio domestico, facendole lavorare fino allo sfinimento o fino a quando il loro «padrone e proprietario» non decide di sbarazzarsene vendendole, regalandole o togliendo loro la vita; abbandonandole o ponendo fine alla loro vita appena nate, perché la sola nascita di una bambina è un grave problema, un segno di cattivo auspicio o una maledizione. 

Per tutti questi motivi, possiamo affermare che le donne sono sempre state le grandi dimenticate di fronte a un machismo storico immobile nel suo falso privilegio. Questo rende impossibile contare il numero di donne che sono state assassinate in tutto il mondo e nella storia dell’umanità per il solo fatto di essere donne. Senza dubbio, siamo di fronte al genocidio più numeroso e più duraturo di tutti e sotto i nostri occhi. 

Non possiamo permettere che facciano passi indietro, né possiamo rimanere impassibili. In questo momento, migliaia di donne in tutto il mondo stanno subendo una violazione dei loro diritti più elementari, una forma di terrorismo, un crimine d’odio e un genocidio occulto. 

Dobbiamo continuare a lavorare per tutte quelle donne che desiderano sfuggire alla paura, alla violenza, al dolore e alle grinfie della morte. E dobbiamo farlo in memoria di tutte le donne che non sono riuscite a fuggire. Tutto questo senza dimenticare le donne di domani, affinché possano vivere senza paura, in un mondo senza violenza e in libertà; un mondo in cui le liste delle donne uccise siano solo uno spiacevole ricordo del passato; Un mondo in cui essere donna non significhi vivere sotto la costante minaccia di essere violentata, abusata, picchiata, discriminata o molestata per il solo fatto di essere donna; e, naturalmente, un mondo libero da questo genocidio occulto, da questa forma di tortura, da questo terrorismo quotidiano e da questo crimine di odio che è la violenza contro le donne, le loro figlie e i loro figli. 

Per tutte le donne, per quelle che non ci sono più, per quelle che ci sono ancora e per quelle che ci saranno. 

Per tutte loro.

Non una di meno, non una di più.

For all these reasons

As every 25th November, last Friday we once again flooded the streets to raise our voices against the social scourge of violence against women. Every day, thousands of women all over the world suffer this abominable form of violence which, on many occasions, also occurs in the presence of their children and is known by the entire social and family environment, which keeps an accomplice silence. A situation which, now that we are finally emerging from the pandemic caused by Covid-19, millions of women have suffered more intensely as a result of having to be forcibly isolated from their aggressor or, if necessary, to depend on him with greater force and control.

But what is violence against women? If we take a quick look at the Declaration on the Elimination of Violence against Women and the Council of Europe Convention on preventing and combating violence against women and domestic violence, commonly known as the Istanbul Convention, we come to the only possible conclusion: Violence against women is a violation of human rights, a real hate crime, a vile act of terrorism, an abominable act of torture and, in short, a crime against humanity that has been socially and culturally normalised for centuries. 

And why is it a violation of human rights? Because it violates all the most basic human rights, from violence and discrimination for the mere fact of being a woman, through acts that harm her physical, sexual, emotional, psychological or economic integrity, and also through direct threats, coercion, limitation of individual freedom and forced exclusion from public, private or social life. 

And why should it be considered a true hate crime? Simply because violence against women, simply because they are women and in any of its forms, is an absolute violation of human rights, as are atrocious attacks against migrants and refugees, against people with any kind of illness or disability, against homeless people, against people who have a different culture, creed or language, or against people who are members of the LGTBIQ+ Collective.  

It is at this point that I would like to dedicate a few minutes to denounce the violence against trans women. As trans women are WOMEN, they are also victims of violence against women. Moreover, of the total number of murders affecting the Trans Community, more than 95% of the cases correspond to cases of murder of trans women. We cannot forget, in any way, that LGTBIphobia in general and transphobia in particular, are also two forms of male violence that systematically violate the rights of the LGTBIQ+ Community because of the sexual orientation and identity of the victims. 

Certainly, violence against women has multiple variants. Beyond the daily physical and emotional abuse, women victims of violence also suffer harassment and sexual violence from their abuser, being forced to have sexual relations against their will and with the most extreme cruelty. The figures are as alarming as they are heartbreaking: One third of women worldwide have suffered physical or sexual violence at the hands of their partners or ex-partners; nearly 50% of married or cohabiting women have ever had sex against their will; more than 750 million women, nearly 10% of the world’s population, have been married before the age of 18; an estimated 200 million women have been genitally mutilated; and more than 70% of trafficking victims are women and girls, 3 out of 4 for the purpose of sexual exploitation. 

And why is trafficking an act of torture? If there is one human right that is truly absolute, it is the right to be free from torture and humiliation under any circumstances. In such a case, and from any point of view, violence against women constitutes an act of torture that attacks the inviolable dignity and the rights of the women who suffer it as well as their children who are also victims.
 
And why is it an act of terrorism? Because violence against women has a profound component of domination and subjugation through acts of violence that instil TERROR. For this reason, it can be said that violence against women is a form of terrorism. And the fact is that the abuser, through physical and psychological violence based on the subjugation by force and absolute control of the woman, ends up instilling fear and terror. 

And why is it a normalised crime against humanity? Every day, according to data from the United Nations, around 140 women are killed by male violence. Doing a simple mathematical calculation, around 1,500,000 women would have been murdered in the last 30 years for the mere fact of being women. 

Sadly, throughout human history, women have been the victims of the greatest abominations: ripped from their wombs, their unborn babies ripped from their vaginas to prevent them from having offspring; beaten to death for falling in love with a married man; forced to have abortions to safeguard family «honour» in clandestine places at great risk to their lives; treating them as commodities to be sold as sex slaves or for domestic service by working them to exhaustion or until their «master and owner» decides to get rid of them by selling them, giving them away or taking their lives; abandoning them or ending their lives as soon as they are born because the mere birth of a girl child is a serious problem, a sign of a bad omen or a curse. 

For all these reasons, we can affirm that women have always been the great forgotten ones in the face of a historical machismo immovable in its false privilege. This makes it impossible to count the number of women who have been murdered throughout the world and throughout the history of humanity for the mere fact of being women. Without a doubt, we are facing the most numerous and longest-lasting genocide of all and before our very eyes. 

We cannot allow them to take steps backwards, nor can we remain impassive. Right now, thousands of women around the world are suffering a violation of their most basic rights, a form of terrorism, a hate crime and a covert genocide. 

We must continue to work for all those women who wish to escape fear, violence, pain and the clutches of death. And we must do so in memory of all the women who could not escape. All this without forgetting the women of tomorrow so that they can live without fear, in a world without violence and in freedom; a world where the lists of murdered women are only an unpleasant memory of the past; A world where being a woman does not mean living under the constant threat of being raped, abused, beaten, discriminated against or harassed for the mere fact of being a woman; and, of course, a world free of this covert genocide, of this form of torture, of this daily terrorism and of this hate crime that is violence against women, their daughters and sons. 

For all women, for those who are no longer here, for those who are still here and for those who will be here. 

For all of them.

Not one less, not one more.